Dans la capitale cambodgienne je trouve - pour la 1ere fois depuis l'Inde et le Nepal - qu'on voit de la misere flagrante: des bidonvilles en peripherie, des familles qui squattent sur les trottoirs, des mendiants, des estropies (en general parce qu'ils ont perdu un membre ou la vue en sautant sur une mine - d'ailleurs ca arrive encore presque quotidiennement de nos jours). Et puis il y a les fameux gamins des rues de Phnom Penh, tristement reputes pour etre pour la plupart accro a la "colle" ou au "yaba", LA sale drogue en Asie du SE (des amphetamines). Je n'ai pas mis longtemps a en rencontrer. Contrairement a leurs petits potes un peu mieux nantis - qui vendent des trucs aux touristes, parlent un peu anglais et sont d'extraordinaires charmeurs - ceux-la etaient des street kids purs et durs avec qui la communication etait difficile. L'aine qui ne semblait pas avoir plus de 10ans puait l'alcool! Tous avait des dents ravagees et etaient mechamment taquins entre eux et avec moi - tout en redevenant par moments des gamins normaux. Rencontre troublante...Au Cambodge il y a une des plus grande "densite d'ONG" au monde; a Phnom Penh on comprend bien pourquoi! J'aimerais en profiter pour mentionner Friend's, une organisation qui fait un boulot remarquable avec les enfants des rues ici.
No comments:
Post a Comment